lundi 21 juin 2010

Cold and Hot


Dixit la météo, il va faire chaud, nous en prenons bonne note. A 9H, nous quittons l’hôtel. Nous avons 1H30 de route pour rejoindre la Pikes Peak Highway. Il s’agit d’une route de 19 miles qui nous conduit à 4300 mètres d’altitude. Nous roulons tranquillement, c’est que ça monte dure. Les virages sont en épingle et la vitesse est limitée à 15 MPH. Pas d’excès de vitesse à craindre : le vide et l’aspect de la route par endroit calment les ardeurs des conducteurs les plus téméraires. Arrivés au sommet, c’est la surprise. Magnifique mais incroyablement venté et froid. Vite nous attrapons polaire et Kway. Mais nous nous arrêtons net, l’altitude est difficile à supporter. Drôle de sensation, il faut quelques minutes d’adaptation. Il y a du monde. Certains ont choisi de monter par le rail. C’est le train le plus haut du monde. Le plein de photos fait, nous repartons par où nous sommes venus. Les freins sont soumis à rude épreuve. Il y a d’ailleurs un contrôle à mi-parcours pour vérifier qu’ils tiennent le coup. L’employée nous donne les mesures. On n’y connaît rien mais comme elle ne nous retient pas, c’est que ça doit être bon. Ca sent quand même bien le chaud dans la voiture mais pour les garçons, c’est normal. On s’arrête pour la pause déjeuner : c’est reparti pour le sandwich turkey pour Gilles, nous c’est chicken salad. Le coupe-vent est toujours à portée de main. En revanche, le temps change radicalement quand nous nous approchons de Colorado Springs. Grand coup de chaleur quand nous entrons dans le Garden of the Gods Park. On remise les blousons dans la voiture et sortons les crèmes solaires. Trails au programme de l’après midi, autour de superbes formations rocheuses. 18H nous ne rêvons tous que d’une bonne douche. Direction le Quinta Inn à la périphérie de Colorado Springs. Check-in rapide, mais ma CB ne passe plus. C’est nouveau. Laurent sort la sienne, c’est bon. A ne rien y comprendre… D’ailleurs, on ne cherche même pas. Gilles a d’autres choses à faire : retrouver ses lunettes de soleil. Personne ne panique. Nous savons tous qu’elles sont dans son merdier. L’avenir nous donne raison ! 20H : on file diner. Le pique nique gourmet de ce midi est loin. On échoue dans une sorte de brasserie, à 10 minutes à pied de l’hôtel. C’est tout à fait mangeable, la preuve : en 30 minutes c’est avalé. Voilà comment nous sommes dans les clous pour une extinction des feux à 23H.









5 commentaires :

  1. Bien assurés ? Contre la perte ou le vol des bagages, matériel vidéo, CB, ou paire de lunettes...etc. En cas d' hospitalisation, de toute nécessité médicale ? Plus d' infos sur AXA.com ou sur AXAVABIEN.com
    Bonne route
    Jean Kesse. Agent Général AXA

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  2. Une équipe efficace sur le terrain où les protagonistes ont un même but. Bravo ! Parce qu' ici...Alexandra est-ce que tu veux m' épouser ?

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  3. Oui, bravo ! Et en plus vous ne descendez pas dans des hôtels de luxe au prix prohibitifs, vous !

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  4. Oui, c'est bien d' aller droit au but, çà évite les heures sup. Mais la qualité du couchage et le lit king size c' est indispensable ! Y avez-vous pensé ?

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  5. Ce qui aurait été exceptionnel est que vous fassiez la balade en vélo ! Peut être qu'avec un entrainement intensif, dans une bonne dizaine d'année ce sera réalisable.
    Et c'est pas la peine d'aller aussi loin pour passer de 40°C à -12°C en 10 minutes. C'est le temps qu'il fait en Normandie !
    Véronique

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