mercredi 23 juin 2010

Les éléments se déchainent

Le décalage horaire absorbé, nous avons resserré le timing : départ du lodge 8H. L’horaire est d’autant plus respecté que le petit dej. servi se résume à une tasse de thé ou de café. Nous nous rabattons sur le magasin attenant à l’hôtel. Même misère : nous devrons nous contenter d’un paquet de cookies. La matinée est consacrée au Great Sand Dunes. Nous partons pour l'ascension des dunes, sous un soleil généreux. L’indice UV annoncé est de 9, ça va cogner ! Pourtant un facteur météo non prévu, le vent, va nous saisir dès la descente de voiture au pied des dunes. Il est hallucinant de force. De suite, nous attrapons pantalons et Kways. Cela reste difficile de grimper et de lutter contre un vent si violent et du sable qui s’infiltre par tout. Au bout d’une heure d’ascension, épuisés nous redescendons. Arrivés au parking nous commençons à nous déshabiller quand une nouvelle lutte s’engage. Cette fois-ci les moustiques ont décidé de nous pourrir la vie. En quelques minutes, nous sommes couverts d’esthétiques spots rouges. Nous rentrons vite dans la voiture. Mais quelques spécimens de ces bestioles ont réussi à pénétrer. Bataille rangée, nous avons gain de cause. La fin de la matinée est consacrée aux Zapata Falls situées à la sortie du parc. Pour les photographier, il faut marcher dans un courant d’eau glacé. L’hypothermie me gâte, pour les garçons, c’est à peine mieux. Horrible ! Au retour, avant de remettre les chaussures, une précaution s’impose : compter nos orteils. Ils sont tous là, nous disons adieu au Great Sand Dunes. L’après midi, nous parcourons la Silver Thread Scenic Byway, qui suit le Rio Grande. Nous faisons stop à South Fork, puis à Creede ancienne grande ville minière. Nous dormons à Lake City, joli petit village réputé pour sa chasse, sa pêche et ses moustiques. Le diner se résume à un perpétuel affrontement. Le grand gagnant de la soirée, Laurent, piqué plusieurs fois même à travers le T-shirt. On se réfugie dans la chambre, où le dernier son entendu, un affreux Bzz Bzz ne laisse rien présager de bon pour la nuit à venir.














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